mardi 9 décembre 2014

Au fils des mots...Une histoire se raconte

Le vent s'élève au moment où assis à mon bureau, j'écris ces mots.
Une page blanche, puis une autre qui se noirci de mots, de phrases et de paragraphes.
Le "je" côtoie le "tu", les verbes s'enchaînent comme des wagons à une locomotive.
Les compléments se sont pas en reste. Ils indiquent le chemin à prendre. C'est un peu la carte routière ou pour être à la page, le GPS de l'écriture.
Mais pourquoi écrit-on ? Pour les autres, je ne peux le dire. Pour moi, c'est un besoin, comme celui de respirer, de manger, de dormir ou encore de faire l'amour.
Je ne pourrais vivre sans coucher sur un cahier des mots éparses qui assemblés, formeront un poème, une histoire.
L'écriture peut être une arme, elle peut tuer. Elle peut être un baume qui peut sinon guérir, du moins soigner.
Les cœurs blessés, les âmes vagabondes y trouvent un certains réconfort.
Les plus courageux y trouveront de quoi affronter la vie...La mort.
Le plus difficile pour moi dans l'art d'écrire (car c'est bien un art), c'est de mettre un point final à une histoire. Je n'ai jamais aimé le mot "fin".
C'est comme si je laissais un peu de moi et pourtant il le faut bien.
Le point final ne sert-il pas de liaison à quelque chose d'autre ?
En apposant ce symbole à la fin d'un texte, j'ouvre la porte à ceux qui suivront.
Comme toutes les autres, ces quelque lignes vont finir par mourir entre ma plume et le papier ou plus exactement entre mon clavier et mon écran ( nous sommes au XXIe siècle tout de même).
Il le faut, si je veux poursuivre et continuer à écrire encore et toujours. POINT FINAL

6 commentaires:

  1. Ah diable, si cela pouvait être une vérité. Que le point final posé soit celui de l'histoire. Peut-être l'est-il d'ailleurs pour certaines personnes, je vous le souhaite. Pour ma part c'est décortiquer, autopsier par le verbe l'histoire qui y a enfin mis un terme. Mais le soleil s'est levé depuis peu et la nuit fut longue. Le pire étant que je réalise que j'étais attachée sans aimer vraiment...

    Sinon, je vous souhaite encore de passer de bonnes et lumineuses fêtes de fin d'année, nous avons tous grandement besoin de douceur et de tendresse je crois :)

    Bien amicalement

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    1. Il est vrai pour ma part, que poser un point final à une histoire est une véritable souffrance. J'ai l'impression d'y laisser un peu de moi. C'est comme une petite mort. C'est pourquoi, j'ai de grosses difficultés à trouver une chute.

      A vous également je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année, pleines de douceur et de tendresse.
      Bien à vous !

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  2. lorsque j'écris c'est comme une envie de manger du chocolat
    envie irrépressible et gourmade aussi
    le chocolat me reste entre les dents et sur les commissures des lèvres
    alors lorsque j'écris je ne me préoccupe pas des virgules
    des points encore moins
    des fois c'est bestial
    je finis rarement
    je laisse en suspends

    merci pour tes mots

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    1. Merci Jean-Marie d'être venu sur mon blog. L'écriture poétique ou romanesque peut se permettre d'être "sauvage" comme vous le suggérez, mais j'ai animé longtemps un blog d'actualités journalistiques et là, l'écriture se devait d'être plus conventionnelle.
      Permettez-moi de vous souhaiter une très belle année 2015

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  3. Merci pour l'écriture et les mots papier ! Fou d'écrire sur papier blog mais c'est comme une eau limpide pour le lecteur assidû.

    Au plaisir de partager les mots !

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    1. Merci et bienvenue sur ce modeste blog. Au plaisir de vous revoir ici ou ailleurs.
      Puisque nous sommes à l'aube de 2015, permettez-moi de vous offrir tous mes vœux.

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