vendredi 21 novembre 2014

La mort me va si bien.




Comme un funambule, je suis sur un fil.
Sur ma gauche, sur ma droite, il y a le vide.
A certains moments, je manque de tomber.
C'est le vertige, mêlé d' effroi et d'attirance.
La mort, la vie ne sont que les deux faces d'une même pièce. C'est du moins ce que je crois.
Depuis toujours, la mort telle une compagne jalouse, m'accompagne de ses caresses glaciales. Qu'est-ce que la vie, s'il n'y a pas la mort au bout ?
N'est-ce pas la mort qui rend la vie plus excitante ?
Qu'as-tu mort à me couvrir de tes baisers ?
Je m'abandonne à toi, sachant que je ne peux lutter plus longtemps.
Chaque jour, chaque heure, chaque minute me rapproche un peu plus de toi, alors que la vie s'éloigne de moi, davantage.
Il faut bien se rendre à l'évidence, c'est toi ô mort, qui gagnera la partie. Alors pourquoi résister ?
J'y suis résigné, même si le fait de ne plus être là, un jour, me rempli d'angoisse. C'est ainsi, on y peut rien.
L'arbre de l'immortalité, nous a été interdit d'accès, un matin ou peut-être un soir et c'est sans doute mieux ainsi.
Alors le mieux c'est de vivre chaque instant comme si c'était le dernier, puisqu'on ne peut faire autrement.
La vie, la mort...Qu'importe après tout !

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